Cap sur les Iles Vierges Américaines : St John, St Thomas et Ste Croix, à l’ouest et au sud-ouest de l’archipel, et leur multitude d’îlots. Si historiquement les BVI ont « toujours » été britanniques (depuis le 17ème siècle), les USVI ont été alternativement, au hasard des traités et des conflits, des possessions hollandaises, anglaises, britanniques, françaises et danoises. Elles ont été achetées à ces derniers par les Etats-Unis en 1917, essentiellement pour des raisons stratégiques.
Bien que nous ayons déjà nos petits tampons-visas sur nos passeports, il nous faut refaire les formalités d’entrée aux USA. Retour donc sur St Thomas, mais avec nos bateaux cette fois. Arrêt éclair à Charlotte-Amalie, le temps de papoter avec les douanes, puis l’immigration, recoller nos petites empreintes sur leur machine et refaire un joli sourire à la caméra. Nous ne pouvons nous empêcher d’être un peu inquiets quand même : face au manque d’humour avéré des agents de l’administration, on a toujours peur d’avoir oublié un truc ou de donner la mauvaise réponse à une question. On surveille de près nos ados à l’humour parfois étrange…
Nous mettons ensuite le cap sur Great St James, à l’est de St Thomas. Fish Cay, sur la côte ouest, est une très jolie réserve que nous nous empressons de découvrir avec palmes, masques et tubas. Les rochers affleurant la surface sont des aquariums dans lesquels nous barbotons inlassablement. Un banc d’élégants poissons blancs et noirs bleutés (une variété d’Angel Fishes ?), curieux et bien peu effrayés de notre présence dans leur jardin, nous entourent et nous frôlent : drôles de sensations !
Nous rallions d’un coup d’annexe Redhook Bay, sur St Thomas, pour assurer un peu d’avitaillement. Ce n’est assurément pas le plus pratique pour faire ses courses (une demi-heure à se faire secouer à l’aller, une demi-heure à se faire secouer au retour), mais ça a le mérite d’être quand même bien amusant. Nous rentrons avec le soleil couchant, sur une mer aux reflets écarlates, en jonglant avec les paquets et les œufs qui décollent sur les vagues : c’est tellement beau, et on est tellement heureux, on ne donnerait notre place pour rien au monde (et surtout pas pour un vrai caddie de supermarché !). Pour rien au monde, sauf peut-être pour une annexe un peu plus grande…
Nous restons scotchés dans notre jolie petite baie pendant deux jours, à profiter des baignades, des jolis fonds sous-marins, et surtout avancer le Cned pour pouvoir confier toutes les dernières évaluations à Steph et Marie, sur le Bubu, qui reprennent l’avion dans quelques jours. Comme les délais d’acheminement des envois postaux sont parfois délirants, les équipiers de passage sur les bateaux sont souvent réquisitionnés pour rapporter les « petites » enveloppes à bon port.
- Fish Cay, Great St James
- Fish Cay, Great St James
- Charlotte Amalie
- Fish Cay, Great St James
Comme je comprends ton inquiétude avec les douaniers US…avec eux tu as l impression d être coupable d arriver avec des bagages sur le sol américain! Dernière aventure en date avec la douane américaine en février pour une pomme gardée ds le sac à doc…prise de passeport, intro de ttes les données possibles me concernant ds l ordi…genre on vous a à l oeil ; ). Ca a pris 3/4 d heure, j ai cru qu ils allaient garder mon petit livret bordeaux! La pomme venait de …l avion, soit american airlines et même pas du « pays des fromages qui puent » mais de Londres!!! C est pas grave ! Il y a qq années leurs toutous sniffeurs n avaient pas repéré du saucisson dans nos valises, va savoir s ils ne m avaient pas déjà fichée à l époque!! La prochaine fois je tente du Roquefort, ça fera très plaisir à mes frères!!! Quant à l humour space des ados…Est ce que face aux représentants de l ordre ils feraient une confusion avec leurs parents ?! En tous les cas merci pour tous tes écrits, c est un véritable bain de couleurs tropicales à chaque lecture! Quid du zouk? Faut faire le plein!!! Tibos à tous!