04 octobre – Gruissan – Puerto de la Selva
Nous quittons Gruissan avec du vent mais une mer plutôt belle. Une jolie petite houle nous aide à nous amariner tranquillement. Nous passons la frontière franco-espagnole et rejoignons Puerto de la Selva.
L’homme du jour s’appelle Théophile, qui passe à l’eau dans le port pendant les manoeuvres d’amarrage… (Et l’équipage (français !) du bateau voisin ne bouge pas d’un mm pour venir l’aider à sortir de l’eau…). Nous dinons en ville mais n’avons pas vraiment le temps de flaner… Nous sommes bien fatigués et il va nous falloir un peu de temps je crois pour passer sur un mode « vacances ».
05 octobre – Puerto de la Selva – Port Ginesta (première nav de nuit)
Alain (Bleu 2 m) nous rejoint pour voir (ou revoir) avec nous les points de détail que nous n’avons pas encore eu le temps d’aborder. C’est tellement réconfortant de savoir qu’il nous accompagne encore, même de loin, qu’on peut le contacter à tout moment. On profite également de sa voiture pour compléter partiellement l’avitaillement. La météo étant plutôt favorable à notre itinéraire sur les prochaines heures, la décision est prise de quitter Puerto de la Selva sans tarder pour faire notre première nav de nuit depuis l’accident… Alain nous donne ses dernières recommandations et nous l’abandonnons sur le ponton pour aller voguer tous seuls sur les flots. On l’aurait bien emmené avec nous quelques jours encore, le temps de mieux connaitre le bateau sur l’eau…
20 noeuds (d’où sortent-ils ceux-là ?), une grosse houle … et des dauphins nous accueillent à la sortie du port. On se fait secouer quelques heures le temps de passer le cap Creus, puis la mer se calme et les conditions deviennent plus clémentes. La nuit est claire et étoilée, la lune nous éclaire le chemin. Tout est paisible pour attaquer les quarts sereinement. Théophile a cependant bien du mal à s’endormir et vient finalement squatter le carré.
Le nutella… Element important pour un voyage en mer !
trop cool les amis on vous suit jusqu’au bout du monde, plein de courage et bravo à théophile
on vous embrasse fort
les moulhade