21 octobre
Cned de bon matin et de bonne humeur. On prend toujours un peu de retard en navigation (mais au point où on en est…) et il faut essayer de raccrocher les wagons aux escales. On met le décalage horaire à notre avantage : 2 heures de plus pour bosser ! Manu arpente le seul et unique shipchandler (franchement sous équipé !), pour trouver ce qui nous manque encore de matériel pour arranger les bobos de Zanzibar (quand en verrons nous la fin ???). Jérôme (Loustic) et Stéphane (Modus) nous ont gentiment proposé de nous aider à re-strater les quelques fissures qui nous tracassent encore. C’est toujours plus sympa quand on n’est pas seul. Le chantier est prévu pour demain et devrait occuper la journée entière.
Nous allons balader dans Salé en fin d’après midi, histoire d’aller un peu plus loin que le bout du ponton et de s’aérer la tête. Théophile et Juliette sont à la plage avec l’équipage de Modus, nous réquisitionnons Marin pour nous accompagner. Sur l’élan on embarque aussi le petit Jérémy pour un tour de poussette. A l’approche des remparts, j’ai l’impression d’être à St Louis du Sénégal, ca fait tout bizarre. Le dépaysement est saisissant. C’est un joyeux bazar. On se sent un peu perdus, un peu étourdis, et en même temps on a envie de plonger encore plus dans la ville.
De retour à la marina, nous abandonnons les enfants sur le bateau pour aller passer la soirée à 2 mètres, sur Loustic : ti’punch et poisson cru à la tahitienne. Et on se couche très (trop) tard…
22 octobre
Pas de répis pour les braves, même le samedi, même en vacances : tous les gosses du ponton sont de cned (et les mamans aussi, de fait…). Chantier stratification oblige, nous désertons Zanzibar et envahissons Modus Vivendi avec ordis, cahiers, bouquins…Nous expérimentons, avec plus ou moins de réussite, le travail de groupe… L’insctinct de survie aidant, nous commençons à nous organiser plus efficacement : on optimise les compétences et la patience de chacun-chacune, on remanie un peu le programme, on s’arrange avec les objectifs, on s’échange les enfants, on les fait s’entraider entre eux… Ca progresse !
Puis, tandis que Manu et Jérôme terminent le boulot sur le bateau, nous partons enfin à la découverte de Rabat. Nous prenons les barquasses de pêcheur pour traverser l’oued, c’est plus rigolo que le tramway (et aussi accessoirement bien plus cracra). Une fois débarqués sur l’autre rive, nous commençons par aller flaner entre les remparts du quartier des Oudaïas. Les rues étroites, chaulées, les portes peintes, les grilles forgées, l’apaisant jardin Andalous, le souk … La vue depuis les remparts de la casbah est très belle : d’un côté l’océan, de l’autre l’oued Bouregreg, Salé et les contreforts de Rabat. Nous reconsidérons depuis tout là-haut le passage des digues du port : on comprend sans problème pourquoi les pilotes sont indispensables pour entrer dans la marina…
La nuit descend vite. Arrivés au milieu du souk, les garçons en ont un peu marre de voir des babouches (je ne comprends vraiment pas pourquoi…) et nous abandonnent à nos essayages (Juliette veut les mêmes babouches que Lila, on ne peut pas contrarier cette petite !). On emprunte ensuite un « raccourcis » pour redescendre plus rapidement vers la marina. On se retrouve dans une jolie petite ruelle… : une succession d’échopes sombres et minuscules, où tout se vend et tout se trouve, des chats faméliques qui fouillent les tas d’ordures encombrant les rigoles, les restes d’abats et de poisson… Ca donne pas vraiment envie de s’assoir pour faire un pique-nique ! Mais le raccourcis raccourcit vraiment et on arrive les premières à l’embarcadère ! Et toc !
23 octobre
Attention, finale de coupe du monde de rugby ! Plusieurs tables ont été réservées pour un « p’tit déj-match » à la terrasse d’un des restau surplombant la marina (il est 7H30 du mat…). On entend crier jusqu’à l’autre bout du port… Afin de préserver paix et sérénité parmi la communauté internationale, Théophile porte son t-shirt New Zeland. Mais il craque et, fort dépité, le retourne au premier essai… Faut quand même pas trop en demander.
La capitainerie nous informe aussi gentiment que le port va être fermé qq jours en raison des conditions météo difficiles qui s’annoncent. Aucun bateau ne pourra entrer ou sortir avant jeudi au mieux… Les vagues empêchent le passage des digues. En revanche elles permettent aux enfants de bien faire les fous sur la plage de Salé. Les papas mettent les enfants minables au foot, les petits se baignent avec enthousiasme dans une eau à 18 °C (max) et les mamans « se les gèlent grave » en surveillant tout ce petit monde remuant. Nous nous laissons encore surprendre par la nuit et devons rentrer à tatons en traversant un chantier : nous ne sommes pas encore tout à fait au point avec l’heure TU …
coucou juju c est marion j’espère que tu te regales las-bas j’ai vue tes photos et evann mon frere espere que tu te regales bien, et tes frères ,ils vont bien? et nous sommes en vacance le vendredi 10 fèvrier c est pas juste par ce que on n’a des devoir est on entrain de faire du thêatre ,et toi tu fais quoi en se moment ? good bye juju . Marion .
super les oudayas et le souk non ? 🙂
bin moi aussi j’y suis allé heu nakenakenaireuh !!
éclatez-vous bien !
tom
Dis-donc, la pépétte, tu ne te prendrais pas un peu pour une starlette, des fois??? je me trompe???????? et les babouches, tu les as trouvées?