Nous avons passé la semaine à réfléchir à LA solution qui nous éviterait 6 mois de ponçage sur les coques de Zanzibar. L’hydrogommage, vu de loin, a l’air plutôt fastoche. Et le résultat, vu de près, incroyablement efficace. Renseignements pris, cela représente quand même un véritable investissement. Alors comme nous ne reculons devant rien ou presque, nous décidons de nous lancer nous-mêmes dans l’aventure. Il suffit de louer tout le bazar et hop la boum !
Je ne sais pas exactement à quel moment un éclair de lucidité nous a fait reconsidérer l’option « c’est moi qui vais le faire », mais c’était vraiment une bonne idée. Nous avions soudain comme un léger doute sur la simplicité de la mise en oeuvre… En continuant de farfouiller à la recherche de retours d’expériences, nous avons finalement contacté une entreprise familiale, a priori très compétente et très à l’écoute de notre problématique : 2 coques, un énorme travail de décapage, pas de temps, pas d’argent. Ils nous ont fait une proposition difficile à refuser et nous avons sagement annulé la réservation du matériel de location…
En attendant leur intervention, prévue mercredi prochain, nous retournons nous occuper sur le bateau. Jojo et Hélène, de passage dans le coin, viennent nous encourager. Les travaux de stratification ont commencé, tout est entièrement bâché à l’intérieur. C’est impressionnant. Pas un cm2 ne dépasse des plastiques, cartons et scotchs de protection.
Nous refaisons les joints de liaison roof-pont et roof-cockpit. Etape 1 : enlever les anciens. Etape 2 : passer une primaire pour assurer l’accroche (merci Guillaume pour l’info). Etape 3 : masquer chaque partie au scotch pour éviter les débordements incontrôlés (merci Alain pour l’info). Etape 4 : poser le Sika. Etape 5 : enlever le scotch. Etape 6 : admirer le résultat. Etape 7 : s’énerver après le vent qui a déjà collé plein de poussières sur les beaux joints tout neufs de Manu…