Week-end très studieux : formation SNSM in situ sur l’utilisation des dispositifs de sécurité et de survie (radeaux, fusées et autres trucs rigolos), secourisme, nuit européenne des musées… et ambiance bouziguesque : déjeuner dans le jardin d’Yvette (quel bonheur…), course endiablée de barques latines, beaucoup de rigolade et de bonne humeur… et une énorme glace à la Bouline !
Samedi matin aux aurores (!), nous bravons temps maussade et tête brumeuse (un peu trop fêté l’anniv de Lolo hier soir…) : à 8h45 nous attendons de pied ferme l’arrivée des vedettes de la SNSM sur le ponton. Le CNB (et particulièrement Jacques), nous a préparé un programme ad hoc à quelques mois de notre grand départ : après nous avoir expliqué par le geste le maniement des fusées, feux à main et autres fumigènes, les sauveteurs en mer nous embarquent pour mettre à l’eau un radeau de survie et effectuer une évacuation de voilier « pour de vrai ». Le ciel bas et lourd plante un décor limite angoissant, le vent siffle, les vagues sont …. ben, y en a pas en fait… A gesticuler comme on peut sur ce truc flottant et instable en caoutchouc mou (et très très humide), on réalise à quel point s’entrainer n’est pas inutile : s’organiser dans le déroulement des opérations, trouver les bons gestes, les bons éléments dans le radeau (où est l’ancre flottante, qui a le couteau, qu’est-ce que c’est que ce truc, attention on prend l’eau, passe moi la rame ou je te passe par-dessus bord, les gosses arrêtez de faire les idiots on va chavirer…). Juliette a préféré rester en sécurité sur le bateau de la SNSM : le mauvais temps et l’inconnu de la situation ont eu raison de son enthousiasme. Mais maintenant que nous maitrisons l’évacuation en famille, nous recommencerons l’expérience dès que nous aurons récupéré notre survie périmée.
L’après midi est consacrée au secourisme, puis à des initiations sur l’eau en dépit d’un vent un peu trop établi : premier contact de Juju avec la planche à voile. C’est assez marrant de voir ses 20 kilos tous mouillés lutter pour sortir cette fichue voile de l’eau. Mais elle y arrive (avec un petit coup de pouce, mais chut) ! Le musée de l’étang a aussi ouvert ses portes à tous les vents et les enfants y participent à une chasse au trésor sur le thème des oiseaux. Marin remporte la récompense ultime et rentre avec une très belle maquette de bateau. Heu-reux.
Dimanche, course de barques. Nous nous laissons entrainer par la fine équipe des voiles latines. 8 équipes (1 rameur + 1 barreur, sans barre d’ailleurs) s’affrontent : départ en courant de la plage, tour à la bouée et retour à la plage. Pas compliqué. Sauf qu’il faut quand même drôlement savoir ramer pour ne pas se laisser prendre par le vent et négocier le passage de la bouée comme un fin régatier. Du coup c’est un peu du grand n’importe quoi du côté des néophytes. L’équipage des mâles de la tribu Carrière s’en tire malgré tout très honorablement, avec une victoire en consolante (et un coup de rame malencontreux et très douloureux sur le tendon d’achille de Théophile, alors qu’il sautait du bateau pour arracher la victoire dans les derniers centimètres).
Et pour finir la journée sans trop de stress, passage obligé chez Lydia : ses glaces remplaceront les incontournables crêpes remonte-moral du dimanche soir.
On attend les photos !
Eh bien ! Quel week-end mes enfants !!!!!
Si un jour je re-navigue avec vous, j’espère que vous aurez fait des progrès dans le maniement et dans les rangements de la « survie »… Juju s’ est montrée très sensée en restant avec les sauveteurs
Félicitations à Juju pour ses essais sur planche à voile – à Marin pour son succès dans la chasse au trésor – aux mâles Carrière pour leur victoire en « consolante » et
beaucoup de compassion pour Théophile et son tendon… et toujours « chapeau » à Isabelle pour ses narrations.