Mardi. Le compromis de vente est accepté, le dossier de financement en phase d’approbation, les contacts pris à la Guadeloupe, l’expert prévu pour lundi prochain. Le rêve est à portée d’avion…
La pression monte (si c’était encore possible…), l’inquiétude nous gagne, tout se bouscule : et si on commettait l’erreur de notre vie ? Et si on se retrouvait case-départ dans 3 jours ? Et si on avait mal évalué les risques d’aller chercher ce fichu bateau de l’autre côté de l’Atlantique ? Et si on avait oublié des papiers, des procédures, des je-ne-sais-quoi-encore ?
Jojo et Hélène, qu’un heureux hasard a mis sur notre route antillaise, sont allés en mission de reconnaissance sur les pontons. Ils attendent Manu vendredi soir à l’aéroport de Pointe à Pitre pour l’accompagner et le chouchouter tout le week-end. Je pense qu’ils vont le perdre au premier rhum arrangé, parce qu’entre son boulot à 200 %, les derniers points à régler et l’aller-retour en 3 jours, il m’a l’air un peu fatigué le garçon…
Nous assurerons le back-office avec Juliette (qui a prévu des tas de trucs rigolos pour s’occuper, mais certainement pas de me tenir la main pendant que je stresse). Théophile et Marin sont allés prendre l’air chez les papy-mamies. Le temps va me sembler bien long dans cette maison si rarement vide du bruit des enfants.